Du cancer chez les syphilitiques : de l'hybridité cancéro-syphilitique de la cavité buccale en particulier / par E.-H. Ozenne.

  • Ozenne, Émile H.
Date:
1884
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    en est faite toutes les fois qu'il y a doute) de l'iodure à dose plus ou moins élevée à un cancéreux pur, on sait ce qu'il en advient; les douleurs persistent et la ma- ladie progresse. Mais que le même traitement soit ap- pliqué à un cancéreux, qui subit encore l'action du virus vénérien, le contraire ne tarde pas à se manifes- ter, la douleur est vaincue. N'est-ce pas une nouvelle preuve des rapports qui unissent les deux diathèses 1 Loin de nous être contrai- res, ces faits plaident en faveur de ce que nous avan- çons, et si, à propos de plusieurs cas que nous publions pour n'être pas accusé de faire un choix, on vient à nous objecter que le traitement n'a été suivi d'aucun effet et que les douleurs ont persisté avec autant d'inten- sité, la réponse ne se présente-t-elle pas d'elle-même V La syphilis, contractée à une époque éloignée, a été et est restée guérie ; elle est entièrement éteinte et actuel- lement le carcinome seul est enjeu. IIL — MARCHE. La marche de l'hybridité cancéro-syphilitique est va- riable suivant maintes circonstances, telles que l'âge du sujet, le siège de l'affection, la nature intime du cancer, les traitements irritants et intempestifs appliqués au début. Néanmoins, si aucune médication n'a été mise en pratique, si l'on abandonne le mal à lui-même, un jour survient où les manifestations syphilitiques sont pour ainsi dire étouffées, absorbées par le processus cancéreux qui prend le dessus et devient absolument maître du terrain ; c'est alors qu'on assiste à la période plus ou moins courte, dans laquelle se déroule la phase
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