Oedème persistant héréditaire des jambes avec exacerbations aiguës / par W.B. Hope et Herbert French.

  • Hope, Walter Bayard.
Date:
1908
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Credit: Oedème persistant héréditaire des jambes avec exacerbations aiguës / par W.B. Hope et Herbert French. Source: Wellcome Collection.

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    Seconde « attaque aiguë ». — Celle-ci survint le 10 juin 1004 à 6 heures de l’après-midi ; la malade eut une sévère crise de frissons qui dura une heure et demie. Alors elle vomit quatre fois à de courts inter- valles, après quoi elle devint très fiévreuse et ressentit une douleur in- tense et continue dans sa cuisse et dans sa jambe du côté droit, du liga- ment de Poupard jusqu’à la cheville. Sa température était de 104° F. — Son pouls battait 126, et sa respiration était de 52 par minute. La cuisse droite, la jambe, le pied, exactement à partir de la ligne du ligament de Poupard, étaient rouges, énormément enflés, très chauds au loucher, dou- loureux, et si sensibles que toute pression sur ce membre inférieur droit pensait provoquer une défaillance. Du côté gauche, la cuisse et la jambe étaient chaudes aussi, mais elles n’étaient ni rouges ni douloureuses, et la tuméfaction du côté gauche res- tait celle qui existait déjà depuis des années. Les mensurations prises à ce moment ont donné : Circonférence maxiina Côté droit Côté gauche Cou de-pied 13 pouces 12 pouces Mollets 16 pouces 5/8 17 1/4 Genoux 21 5/8 21 1/8 Cuisses 23 1/3 24 1/4 Nous n’avons pas de note sur les dimensions antérieurement à cette première mensuration ; mais cliniquement la jambe gauche avait toujours été plus grosse que la droite jusqu’à cette attaque. On ne trouva pas de signes physiques anormaux dans les poumons ni au niveau des organes abdominaux. Le seul signe anormal constaté pour le cœur fut un léger bruit soufflant systolique que l’on entendait à la fois à la pointe et à la base; on ne pensa pas qu'il fût l’indice d’une lésion valvulaire. Le lendemain, le 11 juin 1904, la température était tombée à 100°F., le pouls à 106, la respiration à 40. Le membre inférieur droit était encore plus chaud que le gauche, la rougeur au-dessus du genou avait disparu, et au-dessous du genou elle tendait à s'effacer. La douleur était beaucoup moindre. Le 12 juin 1904, il était très difficile de découvrir les bruits systoliques. La température était de 99° F., le pouls était à 100 et la respiration d’une Iréquence de 20 par minute. Le membre inférieur droit desquamait et la douleur dans ce membre était à peu près disparue. Le 16 juin 1904, il ne restait à peu près plus rien de l’attaque, la tem- pérature était tombée à 98° F., la fréquence du pouls était de 60 et celle de la respiration 20 par minute. Les mensurations ont donné :