Gymnastique gynécologique et traitement manuel des maladies de l'utérus et de ses annexes : (méthode de Thure-Brandt) / par A. Jentzer et M. Bourcart.

  • Jentzer, A.
Date:
1891
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Credit: Gymnastique gynécologique et traitement manuel des maladies de l'utérus et de ses annexes : (méthode de Thure-Brandt) / par A. Jentzer et M. Bourcart. Source: Wellcome Collection.

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    Miio Goldspiegel nous pardonnera noire franchise. Comme elle, nous cherchons à iaire triompher les idées du maître. Les mouvements combinés, indiqués par ce dernier, agissent non seulement sur l'organisme en général, Famélioranl, favorisant l'échange des matières nutritives, mais sollicitent aussi la résorption d'exsu- dats pelviens et activent la guérison de certaines affections gynécolo- giques. Nous verrons, en traitant plus en détail la question de la gymnas- tique, combien certains mouvements des adducteurs de la cuisse, par exemple, contribuent aux bons résultats obtenus dans le traitement du prolapsus utérin. Dans la publication de Me Goldspiegel, nous ne trouvons rien se rapportant au prolapsus du rectum, qui, pourtant, a été le point de départ de toute la méthode de Brandt. Après avoir passé, comme chat sur braise, sur la manière de se comporter vis-à-vis de l'incontinence d'urine, conséquence de l'affaiblissement du sphincter vésical, l'auteur arrive à la description des procédés employés pour la réduction de rutérus en rétroflexion, mais il en oublie plusieurs. Le massage pendant la menstniation, sur lequel Brandt insiste d'une façon toute particulière, n'est pas même cité. Quant au traite- ment des néoplasmes bénins (fibromes, myomes), contrairement à ce que dit M* Goldspiegel, Brandt les traite par le massage. Tl n'a du reste pas l'espoir de les diminuer, mais il combat victorieusement par ce moyen les hémorrhagies, qui accompagnent presque toujours l'exis- tence de ces tumeurs. Pozzi —dont le livre remarquable de gynécologie vient de paraître et dans lequel certains chapitres, spécialement ceux qui analysent les procédés opératoires, sont écrits d'une façon magistrale — ne s'occupe que superficiellement de la question du massage, sans émettre, il est vrai, d'opinion définitive. Cependant il semble avoir une confiance très limitée dans les résultats obtenus par la méthode de Brandt dans le traitement du prolapsus utérin. Ainsi il dil, page 553 : « Il serait, à la vérité, tout à fait illusoire de compter sur une contention sponta-