Sur quelques points de l'histoire des tumeurs cancéreuses pulsatiles, et particulièrement sur leur diagnostic et leur traitement : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1855 / par Louis Desnos.

  • Desnos, Louis.
Date:
1855
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Credit: Sur quelques points de l'histoire des tumeurs cancéreuses pulsatiles, et particulièrement sur leur diagnostic et leur traitement : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1855 / par Louis Desnos. Source: Wellcome Collection.

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    désigné sous le nom de tumeur érectile, tumeur fongueuse, fongus hématode, tumeur pulsative, anévrysme des os. l£es mala- dies ne sont pas identiques ; l’anévrysme simple des os n’est certainement pas la même chose qu’une tumeur érectile des os , contenant la cellule cancéreuse, mais elles se ressemblent beau- coup ; aujourd’hui encore on les prend souvent Tune pour l’autre, elles sont très-difficiles à distinguer : tous les auteurs qui se sont occupés de celte question les ont confondues ; il est donc à peu près impossible de séparer leur histoire, au moins de prime abord. Peut-être, chemin faisant, trouverons-nous quelques légères dif- férences à établir entre elles. Historique.— Ce fut seulement vers la fin du siècle dernier qu’on commença à bien étudier ces formes de cancer. Ce n’est pas, comme on le dit généralement, à Scarpa que l’on doit la première obser- vation de tumeur pulsative , autre qu’un anévrysme. Ce furent Else et Pearson qui en signalèrent Ie^premier^xemplçf Ce dernier publia son observation en 1790 dans un journal anglais (Medical commu- nications, t. 11, p. 95). Puis, en 1792, vint le fameux fait de Scarpa, que cet auteur observa avec Marigi et qu’il consigne à la fin de son Traité des anévrysmes ; ces trois cas furent longtemps les seuls qu'en- registra la science. Cependant Hodgson en cite trois observations dans son Traité des maladies des artères (t. 2, p. 307). Deux lui sont propres et sont inscrites sous les nos 41 et 42. Toutes deux appartiennent à l’extré- mité inférieure du fémur; la première chez un homme, âgé de cin- quante-cinq ans; la seconde, chez une femme de trente ans. La troi- sième , portant le n° 43, lui avait été transmise par Freer, de Bir- mingham. C’était une tumeur, située au côté externe de la jambe droite, chez un enfant de douze ans: elle avait le volume d’une tête de fœtus à terme. En 1820, Breschet, à l’occasion d’un cas publié par M. Lallemand,, en fit connaître trois nouveaux, empruntés à la clinique de Dupuy- 1855.— Desnos. 2 #