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Credit: L’électricité : moyen de diagnostic en gynécologie / par J. Houdart. Source: Wellcome Collection.
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![Chose plus remarquable, l'intolérance croît avec le nombre des séances, et comme les symptômes s'accu- sent davantage on peut conclure que la maladie fait des progrès. A la dernière séance de galvano-caustique, avec la faible intensité de 35 milliampères, on constate des vomissements qui durent plusieurs jours. La laparotomie]ugée alorsnécessaire.confirmelediag- nostic et, du même coup, la valeur du signeintolérance. Après l'opération un tel bien-être arrive qu'on peut croire à la guérison ; mais voilà que six mois après, malgré la castration, la leucorrhée antérieure reparaît accompagnée d'autres troubles. On reprend les cou- rants ; ils sont supportés et la malade est tolérante : ce fait semble donc démontrer d'une façon péremp- toire que l'annexite était bien la cause de l'intolérance primitive. Donc on peut conclure de cette observation que : le courant non seulement ineflicace, mais je dirais volontiers presque nuisible, indiquait qu'une opération seule pouvait guérir la lésion et qu'en continuant le traitement électrique, on s'exposait à n'employer que de faibles intensités et à être par conséquent inactif, ou à employer de notables intensités et à être alors exposés à des accidents. Dans des cas analogues l'exploration électrique fournit deux données : elle place un jalon de plus sur la route du diagnostic ; elle donne sa voix à l'intervention chirurgicale lorsqu'il y a doute sur le traitement à employer.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2191834x_0092.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)