Oeuvres de Rufus d'Ephèse : texte collationné sur les manuscrits, traduit pour la première fois en français, avec une introduction / publication commencée par Ch. Daremberg, continuée et terminée par Ch. Emile Ruelle.
- Date:
- 1879
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Credit: Oeuvres de Rufus d'Ephèse : texte collationné sur les manuscrits, traduit pour la première fois en français, avec une introduction / publication commencée par Ch. Daremberg, continuée et terminée par Ch. Emile Ruelle. Source: Wellcome Collection.
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![Ms. 152 v°. Matth. 79-80-81. 2^2 7rp/(wr. — | Kcl)(jxvcl Sè èTinriSeict to7s issapovcrt (xald^rj, Koù XaTTOL- Sov, KOI (3Xi'tov, Kcà âvSpo[-)(vri, kou daizapayos, kol) koXokvvQï) , xal é(pObs (71KV05, na) B-piSotTii'vt] é(pdr{ ’ ojyibv Sk ovSkv (Tvp.(pép£i 23 èdOteiv, Tolvtol Sk Kcà tïjv yctcrlépoL ’ncrvyij vTrdyei, Kcà Ta? tùûv ov- 24 pct)v Sïj^sts dpLêXvvst. UpoiovTOS Se tov ypovov, Koà 'sseiravp.évwv 5 sis leXos TMv '&vpeT6üv, dvaTpe(popLSvov ts tov oyKOv, Kcà to7s xpéaari 25 Se7 crni^eiv.— Kpea Se èiictivâ) èç TtjvSe t^v voaov, èpl(po)v Koà dpvœv xoù yoi'pcov, Kcà dTTCtXovs opviQcts, xaï iyfivœv tol TseTpoua é(p9à, xcà pivoLÇy xcà Xeio^diovs^ xcù vdpxas, xcà to toiovtov yévos tôjv <7£- °2^6 'XdyjMV. —[E/ Si Tivos xdï Tpayrip-cuTOs TSpocrSéono èv pLaxpd vodcp, 10 îa-yjdSoûv p.kv dneyeiv * TSoXép.icu y dp to7s êXxsaiv * (poivixctç Sk TSpocr- (pépeiv, xa\ xctpvcov Tœv TSovTixwVy xdï xcovcov, xdi dcrloL(pi'Sos, xdi dpLvySaXa (ppvycjv SiSovou pierd fxéXiTOS’ olvov Sè Tslveiv p.eXiyp6v‘ 22 bien on le mêle avec quelqu’un des légumes susdits. — Les légumes verts convenables en pareil cas sont la mauve, la patience, la blette, le pourpier, l’asperge, la courge, le concombre cuit, la laitue cuite ; 23 il ne faut rien manger de cru. Ces aliments relâchent aussi doucement 24 le ventre et émoussent l’irritation produite par les urines. Plus tard, quand la fièvre a tout à fait cessé, que le corps prend de l’embonpoint, 25 il faut aussi donner à manger de la viande. — Je recommande contre cette maladie les viandes de chevreau, d’agneau, de cochon de lait, les poulets jeunes, les poissons rocheux cuits, les rhinobates, la raie lisse, les 26 torpilles, en un mot tous les poissons luisants [pîagiostomes).— Si la ma- ladie est longue et que le malade demande quelques friandises, on lui défendra les figues sèches, car elles sont contraires aux ulcères, mais on lui accordera des dattes, des noisettes, des pignons doux, des raisins secs, des amandes rôties avec du miel, et on lui fera boire du vin miel- 1. Aa;^ava] ITept Xâ^dvœv A texte et marge. — 5. 'zspoïûv A; 'apoïovros cet. codd.etedd.— 5-6. 'aeitavp. eh ex em.; 'asTiavp,. Sé sis codd. — 6. tê] ABP. — 7. Kpéa Je] Ilepi :cpeôov A texte et marge. — Ib. eh L. — 9. piyas [sic] B. — 9-10. <JeXdyJJùv^^ Xa^dvcov BP. — 10. E/ Je iivoç] Ilepi xpayï]pd'iœv A texte cl marge; au-dessous égal, à la rnai’ge : Srjp. S'il aï la^dSes 'csoXép.tai to7s SXxeai. — Ib. Dans A,<to de 'uipoaSéono, èv, et fza de panpS. sont rongés par les vers. C’est sans doute d’après G que Ma a res- titué ces mots. — 11. ixas de Çioîvixas, et Je' sont eifacés maint, dans A. — i3. pv'y de dpv'ySaXa est effacé maint, dans A. —Ib. Dans A il ne reste plus que le sigle de ov pour oivov, et peXi.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21948902_0083.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)