Contribution à l'étude de l'albuminurie au cours de la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 12 juillet 1913 / par Henri Tourrettes.

  • Tourrettes, Henri, 1886-
Date:
1913
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Credit: Contribution à l'étude de l'albuminurie au cours de la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 12 juillet 1913 / par Henri Tourrettes. Source: Wellcome Collection.

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    10 que, l’urée, les urates, les oxalates, les chlorures, les phos- phates, les cylindres, etc..., qui pourraient être contenus dans l’urine. En effet, nous avons voulu nous placer le plus pos- sible à côté du domaine pratique. Or, tandis qu’il est assez facile de constater l’albumine dans des urines de malades, la recherche des autres éléments demande un travail approfondi que le médecin ne peut accomplir en clientèle ou au lit du malade. Nous ne disserterons pas non plus sur les diverses variétés de l’albumine urinaire, sérine, globuline, nucléo-albumine, albumine phosphatée, etc. Nous ne nous occuperons que de la sérine et de la globuline, laissant volontairement de côté la peptonurie, la propeptonurie ou albumosurie et la pseudo- mucinurie. Nous ferons donc l’étude de l’albuminurie vraie, recherchant avant tout ce que Talamon a appelé l’albuminurie minima. Dans nos observations personnelles, nous nous sommes servi pour la recherche de l’albuminurie du procédé suivant, procédé employé le plus couramment. Après avoir saturé l’urine de sulfate de soude et après filtration, nous l’addi- tionnons d’une légère quantité d’acide azotique et nous la faisons chauffer. L’albumine apparaît sous forme de pré- cipité nébuleux. Nous avons ensuite contrôlé la présence de l’albumine par l’acide azotique et enfin par les réactifs d’Esbach et de Tanret. Ainsi, à l’aide de ces trois réactions successives, nous croyons nous être mis à l’abri des causes d’erreur possibles. Nous avons divisé ainsi notre sujet : Dans un premier chapitre, nous traitons de l’historique de la question, depuis les travaux de Louis, qui se rapportent surtout à l’anatomie pathologique des reins des typhiques, jusqu’à nos jours. Dans un second chapitre, nous parlons de la fréquence de