Contribution à l'étude des bradycardies infectieuses : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 12 mars 1913 / par E. Raiman.

  • Raiman, E., 1881-
Date:
1913
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Credit: Contribution à l'étude des bradycardies infectieuses : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 12 mars 1913 / par E. Raiman. Source: Wellcome Collection.

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    lumière toute nouvelle sur la question et fonde la théorie car- diaque, qui, à vrai dire, avait été déjà entrevue par Adams en 1827 et Stokes en 1876. Il est nécessaire, pour la clarté de l’exposition de notre sujet, de faire une incursion dans le domaine de l'anatomie et de la pinjsiolcgie de la contraction cardiaque. L’origine nerveuse ou musculaire de la contraction cardia- que a été longtemps et reste encore beaucoup discutée. Pour les uns, le système nerveux la régit tout entière : l’impulsion nerveuse qui incite le cœur, partie du bulbe,atteint, par l’in- termédiaire du pneumogastrique, les centres réflexes intra- cardiaques. Pour les autres, c’est la fibre musculaire cardiaque elle-même, qui, excitée par l’afflux du sang dans les oreillettes et les ventiicules, règle son automatisme. D’ici, deux théories myogénique, neurogénique, qui, en réalité, loin de s’exclure, ne font que se compléter. La discontinuité des fibres auriculairesetventriculaires était le principal argument invoqué contre la théorie myogène : les recherches patientes de Dis Junior ont comblé cette lacune. Il existe, comme cet anatomiste l’a montré, d’abord chez l’ani- mal, puis chez l’homme, un faisceau musculaire, faisceau principal directeur, qui relie l’oreillette au ventricule. « Ce faisceau prend naissance, par un anneau spécial (nodule sino- auriculaire de Keith et Flack ou sinus rennien), au niveau de 1 embouchure de la veine cave supérieure dans l’oreillette droite, il descend vers la partie inférieure du septum inter- auriculaire (faisceau de Wenckebach), il s’épaissit autour de l’embouchure de la veine coronaire ; il passe dans la cloison interventriculaire où il forme le faisceau de His. Ce faisceau qui siège sous la valve interne de la tricuspide, présente tout d abord un renflement (nodule de Tavara), puis se divise en deux branches, qui descendent verticalement vers la pointe et se distribuent en éventail, les fibres les plus courtes aux mus-