Traité des maladies à urines albumineuses et sucrées : ou, De l'albuminurie et du diabète sucré dans leurs rapports avec les maladies / par le docteur J. Abeille.

  • Abeille, Jonas, 1809-
Date:
1863
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Credit: Traité des maladies à urines albumineuses et sucrées : ou, De l'albuminurie et du diabète sucré dans leurs rapports avec les maladies / par le docteur J. Abeille. Source: Wellcome Collection.

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    de M. Bouchardat, voici comment peut être formulé le traitemeut qui a le plus de chance de succès si le médecin sait apporter la sévérité que commandent les circonstances, et si le malade sait s'armer de patience et de persévérance. 1° Régime animalisé avec addition de 150 à 200 grammes de corps gras par jour. Comme intermédiaire, œufs, poissons, lé- gumes herbacés et non féculents; vins vieux de Bourgogne ou de Bordeaux d'un à deux litres par jour. Pain de gluten et gluten dans les potages pour remplacer les pâtes. Au bout d'un certain temps de ce régime et le sucre disparaissant des urines; on peut essayer quelques féculents en examinant soigneusement les urines, pour les abandonner dès que le sucre reparaît. Avec divers essais semblables on s'assure si les ma'ades utilisent les féculents, comme dit M. Bouchardat. A ce régime on joint l'usage du café ou du thé sans sucre, avec un peu de crème fraîche (deux à trois tasses par jour), et plus tard les transformations de régime qu'in- dique M. Bouchardat et que nous avons signalées. 2° Exercice, labeur, travail aussi énergique que possible au grand air, et dans le cas où cette condition ne pourrait être rem- plie, gymnastique de plusieurs heures de durée. 3° Usage de l'hydro-sudopathie au moins trois fois par semaine, en se conformant à l'application qui en a été si heureusement faite par Brachet de Lyon et d'autres après lui, et dont nous avons donné les détails. 4° Tenir les malades constamment couverts de flanelle; leur assigner, si faire se peut, une station sous un climat chaud et ré- gulier et l'habitation d'un appartement sec, aéré et bien éclairé. 5° Usage des alcalins, des eaux de Vichy, de Gurgitelli, d'O- rezza, etc., de magnésie calcinée, citrate et carbonate de soude. 6° Emploi fréquent des purgatifs, sous les formes variées que nous avons indiquées, et en s'accommodant aux diverses circon- stances que nous avons signalées. 7° Administration du quinquina et quelquefois des martiaux suivant l'état de débilité du sujet et si l'état des poumons ne proscrit pas ce dernier. — On peut recourir à divers moyens que réclament des conditions spéciales et que nous avons eu soin d'é- numérer. Cependant quand les malades sont dégoûtés et ne peuvent plus