Contribution à l'étude des kystes hydatiques musculaires : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 7 mars 1904 / par J. Cardot.

  • Cardot, J., 1879-
Date:
1904
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Credit: Contribution à l'étude des kystes hydatiques musculaires : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 7 mars 1904 / par J. Cardot. Source: Wellcome Collection.

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    l’auteur dit: « C’est une des productions les plus curieu- ses que nous rencontrions dans l’organisme. » Les thèses de Brassart (1877) et de Martinet (1880); thèses dans lesquelles ces auteurs, bien que s’occupant des kystes hydatiques externes, rapportent quelques cas de kystes hydatiques musculaires. Le travail de Tavel en 1880 publié en Allemagne ; la thèse de Bourel-Roncière, en 1884, sur les kystes hydati- ques musculaires. C’est alors que nous arrivons au remarquable travail de Marguet, en 1888, qui, dans sa thèse inaugurable soute- nue devant la Faculté de Médecine de Paris,- consacre de longues pages à l’étude des kystes hydatiques musculai- res. Dans cet ouvrage : Kystes hydatiques des muscles volontaires. Histoire naturelle et clinique, l’auteur a repris la question depuis ses origines ; il nous fait toute l’histoire du Tœnia echinococcus, nous explique par quel processus il arrive jusqu’aux muscles ; enlin, après avoir montré combien le diagnostic en est difficile, il expose les différents procédés curateurs. Nous trouvons réunies dans cette thèse 130 observations de kystes hydatiques musculaires, les unes personnelles, les autres remontant aux origines mêmes de la question. Depuis la thèse de Marguet, et grâce â lui, la question a été réellement mise au point, car avant lui elle tenait toute entière dans, quelques mémoires ou quelques thèses rassemblant à grand’peine une cinquantaine d’observa- tions, et encore tous ces travaux étaient-ils épars et aucun d’eux ne s’était attaché â embrasser tout le sujet. C’est, du reste, ce qui faisait dire à Audiat en 18f)6 ; « Le chai)itre des kystes dus à la présence de l’échinocoijiie dans les muscles manque à l’histoire des tumeurs musculaires ».