Observations sur la nature et le traitement des maladies du foie / par Antoine Portal.
- Date:
- 1813
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Credit: Observations sur la nature et le traitement des maladies du foie / par Antoine Portal. Source: Wellcome Collection.
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![faignet-par les sangsues est non-seulement évaeuative, maïs mèraïf revulsite. La saignée du pied serait ]n-éféralde à l’application de* sangsties, sj le pouls était très-plein, dur, et si d’ailleurs le cerveau paraissait fort engorgé par l’agitation extrême, par le délire ou par assoupissement profond du malade ; il faut, pour le choix de ces premiers remèdes et pour les porter au degré convenable, heau- -coup de tact , lequel est toujours le résultat d’une observation bien approfondie 5 et c’est ce tact qui distingue le incdecin vériiablemenli pratreien de l’aveugle empirique. Quelquefois après la saignée , le malade est mieux disposé au- vomissement, s’il ne vomit même sans y être provoqué j et c’est un bien si ces vomissemens sont faciles ; on les provoque alors avec^ de I eau tiède et par un ou deux grains de tartre stibié en grand lavage5 mais encore, je le répète, laut-il alors bien juger si l’indi- eation de ce vomissement est bien prononcée , s’il ne provient pas: plutôt d’un excès d’irritation et de sensibilité de l’estomac, d’une bile si acre qu il faille prendre plutôt cette acrimonie en considération que sa quantité. Les boissotis rafraîchissantes , adoucissantes et relà- eliantes doivent alors être prescrites. On donnera des bouillons faits avec un pende veau ou de poulet, et quelques herbes potagères, des feuilles de poirée, de laitue , d’oseille, du petit-lait clarilié, f.u siro]) de violettes dans de l’eau, ou de l’infusion seule de fleurs de violettes, etc. ; quelques émulsionstrès-légèi’es, ou quelques juleps 1 afraicbissans et adoucissansj enfin toutes les boissons d’une nature- ' il ]7Cu ])res semblable, on évitantsuz-toutcelles d’une natui’C opposée. Le malade doit faii'e zzsage des Izains de pied le matin et le 5oii , si la lete est embaiTassée, des demi-bains même quelquefois jusques a la ceinlui'e, ou cncoi-e des bains entiers, et dont l’eau J oit seulement dégoui'die : et chez combien de izialades atteints d’zinc fievre ardente, tendant plus ou moins à l’uzflammation, n’avons- nous pas employé ces bains et les boissoizs adoucissantes et ràfi'aî— z.bissantes avec un extieme succès, même en continuant leur usage souvent très-long-temps ! cai-, quoique celte maladie ne dure ordi- izaiz’ement que sept ou quatorze jours, elle peut être prolongez’ au vingt-un et zuéme au-zlelà, et guérir ensuite par une beu- l’cuse detenle. J ai vu de tels malades z|ue j’ai laissés dans le bain presque froid, des heures entières; de tels bains ont été 1 leureuse- nicnt réitérés pendant plusieurs joui's consécutifs, et sur-tout à l’cn- Iréie de la nuit, quand il y avait zb's insomnies. Des izzalade.'; eue. j ai tj’aités d’une fievre ardente avec délire furieux, qu’on pouvait](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21948434_0230.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)