De l'intoxication par le sulfure de carbone : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 16 novembre 1867 / par Paul Gourdon.

  • Goudon, Paul.
Date:
1867
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Credit: De l'intoxication par le sulfure de carbone : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 16 novembre 1867 / par Paul Gourdon. Source: Wellcome Collection.

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    affe( lion. Aussi, pour ce cas, doivent-ils être entièrement rejetés de la thérapeutique. S^éîectricitë dans ses formes variées sera appliquée avec avantage contre les troubles de la motilité et de la sensibilité, surtout lors- que ces lésions seront locales et oetlement circonscrites. Mais le médicament par excellence, l'agent vraiment spécifique, est le phosphore. Grâce à son heureuse influence, les troubles de la motilité, de l'intelligence et des fonctions de la génération dis- paraîtront rapidement. Le phosphore se donne en dissolution ou en pilules à la dose de 2 milligrammes par jour. Lorsque les malades seront tombés dans un état profond d'ané- mie ou de cachexie, on emploiera surtout les toniques, tels que le fer, le vin de quinquina, les amers et les bains sulfureux. HYGIÈNE, PROPHYLAXIE. Quant à ce qui concerne l'hygiène et la prophylaxie, je ne peux mieux faire ici que de rapporter les excellentes idées de M. Del- pech. D'après ce médecin distingué, la première précaution hygiénique prendre, serait d'interdire, autant que possible, à des ouvriers en chambre, ou travaillant auprès des maisons habitées, l'usage du sulfure de carbone. Ce serait dans des fabriques soumises au con- trôle de l'administration et où seraient réunies toutes les conditions de salubrité, que les ouvriers en caoutchouc devraient exécuter leur travail. Puis il ajoute : «Les fabriques à réglementer sont de deux espèces : celles qui produisent le sulfure par centaines de kilos chaque jour et celles qui l'emploient à des usages industriels. Il y a peu d'accidents dans les premières. On pourraiE. cependant exiger des fabricants que leurs appareils fussent placés soit en plein air, soit sous de vastes hangars, soit dat>s de grands ateliers ventilés par les procédés que la science met à leur disposition.